Newsletter - Mars 2022 Voir dans votre navigateur
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Malgré le mauvais temps, mars prépare en secret le printemps.

 

Bonjour à tous,

Voici le mois de mars, annonciateur du printemps et de la fin du port des masques ! De quoi se réjouir, même si l’actualité économique et internationale est loin d’être radieuse.

Mais ne nous laissons pas abattre par cette noirceur ; fêtons ensemble la fin des restrictions sanitaires dans les bars, restaurants et autres lieux publics, prometteurs de convivialité retrouvée. Et sans plus attendre, voici les dernières actualités de votre Syndicat.

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Assemblée Générale 2022 -
A vos agendas !

Si Mars marque le retour du printemps, il annonce aussi notre grand événement annuel : l’Assemblée Générale !

Eh oui, cette année, nous renouons avec notre calendrier pré-crise sanitaire. Notre AG se tiendra donc le jeudi 7 avril, à 18 heures. Le format reste virtuel néanmoins, à votre demande.

Vous avez par mail la convocation et l’ordre du jour de cet événement. Rappelons que l’Assemblée Générale vise à nous rassembler afin de décider ensemble de la vie du syndicat qui a pour mission, rappelons-le, la défense et la promotion des métiers - et de ceux qui les exercent - des Relations Presse, Relations Médias et Relations Publics. Il s’agit là d’un moment important de la vie de notre syndicat, afin de partager notre bilan, nos avancées et échanger sur nos projets.

Votre participation à cette Assemblée générale est donc cruciale, alors n’oubliez pas de nous confirmer votre participation et surtout, connectez-vous nombreux le jour J !

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Les rendez-vous Synap

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e-Café SYNAP : notre invité du e-Café SYNAP du  4 mars dernier était Jean-Christophe Raveau, Président de PYC Média,  Président du Syndicat de la Presse Professionnelle (SPPRO) et Vice-Président de la Fédération Nationale de la Presse d'Information Spécialisée (FNPS).

Il nous a présenté PYC Média, groupe de presse d’information professionnelle de 17 titres dans le secteur du BTP, de l’industrie et des fonctions support de l’entreprise, ainsi que la FNPS, qui représente 1.200 publications papier, 600 sites web et 4.500 journalistes (soit 22% des journalistes français !).

Cet “enfant de la radio libre”, comme il aime à se définir, nous a fait part de sa vision du monde des médias, depuis les problématiques des aides à la presse jusqu’au sujet des droits voisins, en passant par l’évolution vers un nouvel équilibre entre print et web, y compris les réseaux sociaux, les communautés et les podcasts.

Quel avenir pour la presse professionnelle ? Là aussi, Jean-Christophe Raveau nous a fait part de ses réflexions : resituer le métier dans sa fonction sociétale ? adoption de nouveaux formats (notamment production de contenus audiovisuels) ? proposition de nouveaux services ? Selon lui, la grande force des médias professionnels, et plus particulièrement de ceux du groupe PYC, réside dans leur proximité avec leur public. C’est pourquoi il tient à proposer à ses lecteurs toujours plus de contenus de qualité, afin d’être présent au quotidien à leurs côtés.

Difficile de vous résumer en quelques lignes cet entretien, d’une extrême richesse, à la grande joie des participants. Certains d’entre vous nous ont demandé s’il était possible de voir nos ateliers en replay. Malheureusement, ces échanges ne sont pas enregistrés, il ne nous est donc pas possible de vous fournir un lien. Nous ne pouvons que vous inciter à vous inscrire ! La participation est gratuite pour les adhérents du SYNAP et du SCRP et coûte la modique somme de 5 euros pour les non-adhérents.

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L’Atelier SYNAP de ce mois s’est tenu le 15 mars dernier sur le thème des bonnes pratiques des RP. Les participants de cet atelier ont donc échangé sur cette thématique d’importance sous la houlette de Jean-Paul Amary, Consultant RP, Vice-président du SYNAP et Membre de la Compagnie des Experts de justice en communication, et de Sophie Decaudin, fondatrice et dirigeante de l’agence Bpr France et trésorière du SYNAP. Parmi les points abordés : les points de blocage auxquels ils sont parfois confrontés avec leurs prospects (procédures d’appel d’offres, négociations pour les rémunérations…), ou avec certains clients, français ou internationaux, qui ne comprennent pas toujours nos règles de déontologie.

Nous ne le dirons jamais assez, mais tous ces points - et bien d’autres - sont traités dans l’édition 2022 de notre Guide des Usages. N’hésitez pas à nous le réclamer via le lien suivant : https://www.synap.org/guide-des-usages !

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Le point Ethique - et tac !

Pour ce deuxième rendez-vous déontologique, nous vous proposons de revenir sur les obligations que nous, chargés de relations publics, avons vis-à-vis de nos “mandants”.

Texte de référence incontournable en la matière : le Code de Lisbonne (1978) et plus précisément son Chapitre 3 “Obligations professionnelles spécifiques” et l’alinéa “Vis-à-vis des mandants” (articles 6 à 13).

Le premier de ces articles - l’article 6, donc - précise : “Sauf accord formel des mandants concernés, il est interdit au professionnel de relations publics de représenter des intérêts contradictoires ou concurrents”. Il nous est donc expressément défendu de travailler pour deux - ou plus - entreprises dont les activités sont concurrentes. Même si certaines agences contournent la difficulté en affectant des équipes différentes à ces clients, l’exercice peut être sujet à litige. A prohiber, donc ; d’autant que l’article 8 impose à tout attaché de presse qui défendrait des intérêts concurrents à ceux de son client de l’en informer immédiatement.

L’article 7 enfonce le clou en abordant les questions de secret professionnel. Ne pas divulguer d’informations confidentielles va de soi, mais cet article va bien au-delà, en incluant également l’interdiction “d'en faire usage sans en avoir obtenu expressément l'autorisation”. De même, le fait de travailler pour des clients concurrents peut parfois amener, même involontairement, à aller à l’encontre de cette règle.

Les articles 10 à 12 vont clarifier les bonnes pratiques en matière de rémunération. En résumé :

  • rémunération aux moyens et non aux résultats

  • interdiction de la pratique honoraires fixes + variable (en fonction des résultats)

  • interdiction des rémunérations provenant de tiers, tels que pourcentages, commissions ou prestations en nature.

 

Si le Code de Lisbonne se veut très clair quant au mode de facturation que nous devons appliquer à nos clients, il ne statue pas en revanche sur les niveaux d’honoraires à pratiquer. Par conséquent, les pratiques discutables de certaines sociétés - qui promettent entre autres d’envoyer des communiqués de presse à plusieurs centaines, voire milliers, de “journalistes ciblés” pour des honoraires dérisoires - ne sont malheureusement pas interdites par le code de Lisbonne…

Vous souhaitez voir aborder un point déontologique précis ? N’hésitez pas à nous envoyer un message dans ce sens par mail (communication@synap.org) ou via le groupe WhatsApp. Et si vous souhaitez consulter l’ensemble des textes régissant notre profession, vous pouvez les retrouver sur le site du SYNAP via le lien suivant : https://www.synap.org/deontologie-professionnelle.

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Le chiffre du mois

Chaque mois, votre syndicat met en avant un chiffre parlant autour des métiers de la communication. Le thème de ce mois : la perception des Français du “tracking” de leurs données personnelles par les marques, selon une étude de Axway publiée sur le site d’information IT Social.

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Selon une étude menée par la société Axway en décembre dernier auprès de 1.010 personnes, les Français seraient favorables à échanger leurs données de façon plus libre avec les marques, mais seulement s’ils peuvent en conserver la propriété et s’ils peuvent avoir la garantie qu’elles sont correctement protégées.

Bonnes pâtes, les Français : près de 78% des personnes interrogées ne sont pas opposés à la collecte de leurs données par les entreprises si ces dernières leur offrent un meilleur service. Mais pas au détriment de la sécurité, une préoccupation essentielle pour 85,2%. D’ailleurs, 65,3% refuseraient d’acheter un produit sur un site de e-commerce qui ne leur garantirait pas la sécurité de leurs données. Pourtant, les deux tiers des répondants avouent ne pas savoir où sont stockées leurs données personnelles…

Le manque de transparence en la matière constitue un réel problème ; et les applications mobiles sont particulièrement pointées du doigt pour leur absence d’informations précises concernant leurs modalités de tracking. Résultat, 87,6% des interrogés souhaiteraient bloquer l’accès à leurs données personnelles.

Ils sont notamment réticents à partager les informations relatives à leur localisation (56,3 %), l’historique de navigation (49,5 %) et l’historique des achats (38,2 %).

Retrouvez ces résultats et bien d’autres encore dans l’article de IT Social : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-securite/reglementation/collecte-des-donnees-personnelles-une-question-de-confiance/ 

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Le coin lecture

Notre métier se nourrit des discussions que nous pouvons avoir avec les journalistes et nos clients. Notre force de conviction constitue donc l’une de nos armes les plus affûtées ? C’est pourquoi Laurent Payet vous propose ce mois-ci de revenir sur un grand classique de la philosophie du XIXème siècle : L'art d'avoir toujours raison, d’Arthur Schopenhauer.

Convaincre encore et toujours reste l'une des bases de notre métier.

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Et ce n'est pas facile tous les jours… malheureusement.  Plutôt que de vous plonger dans des manuels de prêt-à-penser de commerciaux du style "Comment convaincre en dix minutes", je vous invite à revenir à la philosophie et à l'essence même de la rhétorique.

Dans son petit ouvrage "L'art d'avoir toujours raison", publié en 1864, Schopenhauer expose une série de stratagèmes permettant de l'emporter lors de controverses, indépendamment de la vérité du point de vue que l'on soutient. Il choisit de ne prendre en compte que les résultats. De façon à la fois sarcastique et pragmatique, Arthur Schopenhauer nous décrit les mécaniques de la « dialectique éristique » ou l’art de la controverse. Cette technique, qui peut apparaître comme une forme d'art, repose sur la distinction entre la vérité objective d'une proposition, et l'apparence de vérité que cette proposition peut prendre aux yeux des discuteurs et des auditeurs. La finalité de cet art est de fournir des moyens pour parvenir à cette dernière apparence, afin de convaincre les auditeurs que l'on a raison, même si l'on a objectivement tort. Les moyens relèvent donc de la ruse et de l'adresse. Notons cependant que le but du philosophe n’est pas de nous fournir des stratégies systématiques afin de battre l'adversaire, mais surtout de nous apprendre à repousser les attaques déloyales.

Plongez-vous dans ces 36 stratagèmes de la dialectique qui vont vous obliger à réfléchir à votre argumentation. Ce livre est disponible dans de nombreuses maisons d'édition et vous pouvez même le trouver en libre accès.

L’Art d’avoir toujours raison
par Arthur Schopenhauer
https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison

 

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A très vite,

L’équipe du SYNAP

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