«L’Association médicale mondiale (AMM) reste fermement opposée à l’euthanasie et au suicide médicalement assisté.» L’assemblée générale de cette organisation internationale de médecins a eu lieu du 5 au 8 octobre à Berlin. L’occasion de réviser sa Déclaration sur les soins médicaux de fin de vie. L’AMM y reste donc fidèle, tout en ajoutant plusieurs précisions et recommandations.

Une prise en charge de la douleur pour éviter le désir de mourir

Les membres encouragent d’une part les gouvernements et les instituts de recherche «à investir davantage dans l’élaboration de traitements visant à améliorer les soins de fin de vie». Les associations médicales de chaque pays sont quant à elles incitées à s’opposer «aux lois ou réglementations qui empêchent indûment les médecins de prodiguer des traitements intensifs et cliniquement fondés […], conformément aux bonnes pratiques». Ce sont 115 associations nationales de médecins, délégations membres internes à l’AMM et représentations de médecins individuels qui composent l’organisation.

L’AAM rappelle également que la prise en charge doit tenir compte «des aspects physiques, psychologiques, sociaux et spirituels ou existentiels des maladies incurables et des autres affections de la fin de vie». L’objectif est ainsi d’éviter qu’une souffrance «inutile», quelle qu’elle soit, n’influence une potentielle prise de décision vers le suicide assisté de la part de la personne, ni vers l’euthanasie de la part des proches.

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