Stop abus, le service d’écoute du Cnef

Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) vient de lancer son service d’écoute des victimes et témoins d'abus sexuels.
foi
© Himsan - Pixabay
image_pdfimage_print

Stop abus. Le nom est à la fois simple et parlant. Lancé le 20 septembre 2022, le service d’écoute du Conseil national des évangéliques de France (Cnef) est une nouvelle avancée dans la lutte contre les abus physiques dans ses Églises et les œuvres, après l’adoption d’une Charte d’engagement pour lutter contre les abus sexuels, en juin 2021. Dédié aux victimes et aux témoins d’abus sexuel, le dispositif leur permet d’être écoutés et assistés. Tout commence de la manière la plus discrète qui soit : un mail. Un formulaire permet de recueillir la parole des victimes ou des témoins, indique un communiqué. “Une fois la révélation parvenue au service, la personne qui en manifeste le souhait se voit contactée par mail ou par téléphone, selon son propre choix, précise Myriam Letzel, coordinatrice du service d’écoute Stop abus. Un rendez-vous en présentiel lui est proposé, dans sa région, avec deux personnes de notre service d’accueil.”

La démarche a pour objectif d’informer et d’orienter la victime vers un accompagnement pastoral, psychologique, juridique, en fonction de sa demande et des besoins émis. Mais l’équipe de Stop abus ne travaille pas seule dans son coin. Si nécessaire, elle est prête à informer les autorités judiciaires concernées et à impliquer – le cas échéant – les Églises, unions ou œuvres, concernées, complète le communiqué.

Prévenir les abus sexuels

“Les personnes constituant le service d’accueil de Stop abus sont bénévoles. Mais, elles exercent par ailleurs dans un cadre libéral ou institutionnel ou auprès de nos partenaires”, souligne Myriam Letzel. Parmi eux figurent le RESAM, la Fédération des Associations Familiales Protestantes (AFP) ou l’Association des conseillers chrétiens (ACC – France) “Cela signifie qu’elles ont soit une formation professionnelle de type psychologie, sexologie ou conseil conjugal et familial, soit une formation de type relation d’aide.” Par ailleurs, des temps de formation du service d’accueil sont prévus.

Pas uniquement là pour aider les victimes, Stop abus a été pensé pour prévenir les abus sexuels. Sa Commission de conseil et de suivi, regroupe différentes compétences professionnelles dans des domaines aussi variés que la psychologie, la sexologie, les secteurs juridique, judiciaire, social et pastoral. De quoi assurer une expertise au dispositif et faire en sorte qu’il soit une force de proposition, afin d’éviter les violences.

Pour contacter l’équipe de Stop abus, cliquez ici.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

La rédaction vous conseille

émeutes

Émeutes : le rôle des pasteurs dans les quartiers populaires

Le calme est revenu dans les quartiers populaires. Mais jusqu’à quand ? À l’approche du 14 juillet, certains craignent que la violence ne reparte de plus belle. Réforme a interrogé des pasteurs dont l’église se situe dans des quartiers populaires et des salariés, pasteurs ou non, de structures protestantes qui y interviennent aussi.

Lire la suite »

Laisser un commentaire

Notifications : Je souhaite recevoir les dernières actualités du journal Réforme Non Oui
Retour en haut